Voiture électrique, es-tu vraiment écologique ?

La voiture électrique est-elle vraiment plus écologique que la voiture thermique ? Reformulons : le véhicule électrique, avec sa batterie rechargeable, peut-il nous aider à réduire nos émissions de CO₂ et ainsi tendre vers un avenir neutre en carbone ? La question est évidemment complexe et dépend de plusieurs facteurs. De plus, le sujet est souvent sensible et alimente nombre de débats… Raison de plus de tenter de vous donner des clés de compréhension, sans être ni trop barbant ni trop technique. On essaie de décrypter cela intelligemment ?

Oui, on peut le dire : la voiture électrique est globalement plus propre que le véhicule à moteur essence ou diesel. Selon les experts, la voiture électrique émet 5 fois moins de CO₂ que son équivalent thermique (calculés sur 200 000 km, en Belgique). On peut donc affirmer qu’elle incarne un levier clé de la neutralité carbone !

Mais, il y a un « mais »… Alors, il nous faudra également aborder et décortiquer les réserves qui s’imposent. La nuance est essentielle, chères lectrices et chers lecteurs. Mais, penchons-nous, d’abord, sur les arguments favorables.

En premier lieu, parlons de son usage. Quand vous conduisez votre voiture électrique, vous ne rejetez pas de dioxyde de carbone (CO₂) ni de dioxyde d’azote (NO₂) — un gaz nocif pour la santé respiratoire — ni de particules fines, puisque le moteur est alimenté par une batterie électrique. Cela veut dire que vos émissions de gaz à effet de serre (GES) diminuent et que votre véhicule contribue à préserver la qualité de l’air. De toute évidence, à l’usage, la voiture électrique est donc nettement plus écologique.

En effet, regardons plus loin… Qui dit voiture électrique, dit énergie électrique ; car, au lieu de faire le plein avec une énergie fossile (du pétrole), vous devez recharger une batterie électrique. Pour savoir si la voiture électrique est vraiment plus écologique, il est judicieux de s'assurer que l'électricité qui alimente votre véhicule provient bien d'une source d'énergie renouvelable, comme l’éolien et le solaire, et pas d’une production au charbon (comme en Chine, par exemple). Ce n’est évidemment pas du tout le même impact.

Quand vous choisissez le pack énergie Drive d’ENGIE, vous optez pour une électricité 100% verte et belge. Le résultat est limpide : vous réduisez encore plus fortement vos émissions totales de CO₂, en comparaison avec une voiture alimentée par des énergies fossiles, et vous faites donc un pas de plus dans la transition vers un monde neutre en carbone. Intelligent, non?

Ce n’est pas tout : vous bénéficiez gratuitement de la Drive App , qui permet de recharger intelligemment la batterie de votre véhicule aux moments les plus avantageux, et au maximum lorsque le réseau dispose d’un grand volume d'électricité verte ! 

À ce stade, vous allez peut-être dire : « OK, mais il faut prendre en compte l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique, sa fabrication, la production de la batterie, etc. ». Et vous auriez raison.

Disons, d’abord, que toute activité humaine est émettrice de CO₂. Produire une voiture électrique n’échappe pas à la règle… Malgré tout, les constructeurs automobiles semblent avancer de concert vers des usines zéro carbone, afin de réduire de plus en plus le « poids carbone » de la production de la voiture électrique. Des efforts qui vont dans le bon sens.

Par ailleurs, on le sait aussi : la fabrication des batteries est une opération énergivore et émettrice de CO₂, car nombre d’usines utilisent encore des énergies fossiles, notamment en Chine. Toutefois, l’arrivée de gigafactories de batteries en Europe, notamment en France, pourrait changer la donne. Ces batteries « made in Europe » semblent être une bonne nouvelle… D’autant plus que la technologie ne cesse d’évoluer et que l’Europe pousse le développement de la filière de recyclage des batteries en fin de vie.  

On le répète : la voiture électrique est plus écologique à l’usage, et encore plus lorsque vous la rechargez avec une électricité 100% verte. Mais elle l’est aussi sur l’ensemble de son cycle de vie. En effet, selon les experts, elle finit par « compenser » (plus ou moins rapidement) la « dette carbone » de sa fabrication grâce à :

• Son utilisation qui n’émet pas de GES ;
• L’alimentation de sa batterie qui peut se faire avec des énergies renouvelables ;
• Sa durée de vie qui est maintenant plus longue que les voitures thermiques.

Mais en combien de temps, compense-t-elle sa « dette » ? Bonne question ! Le calcul est complexe, car il faut prendre en compte de nombreux paramètres. Toutefois, on peut dire que :

• Dans nos contrées, une voiture électrique de petite taille compense sa fabrication après 30 000 ou 40 000 km parcourus.
• En Norvège, pays des énergies renouvelables par excellence, ce serait le cas après 8 000 km.
• En Chine, où 74% de l’électricité est produite par des centrales thermiques à charbon, il faut compter 180 000 km avant que la voiture électrique ne devienne « neutre » en carbone. Même dans ce cas, cela est donc possible !

Vous l’avez compris, la voiture électrique est essentielle pour la transition énergétique, mais à condition de la recharger intelligemment avec une énergie verte et décarbonée, mais aussi de bien choisir votre modèle — la taille compte — en fonction de vos besoins réels. Pour en savoir plus, pourquoi ne pas utiliser cet outil développé par des universités belges, qui donne un « score environnemental » à toutes les voitures du marché.

Bien entendu, il ne suffit pas d’acheter une voiture électrique pour être plus écoresponsable ! Nos usages doivent également évoluer vers une mobilité plus douce, en particulier pour nos petits trajets (de moins de 5 km). En effet, dans certaines situations, la marche, le vélo ou les transports en commun représentent d’excellentes alternatives à la voiture. Des modes de déplacement qui sont donc pleinement complémentaires à la voiture électrique en vue de réduire notre empreinte carbone. Intelligent !