Dessine-moi ton premier voyage en voiture électrique !
« Changer le monde commence par se changer soi-même », une formule de Roger Mondoloni qui a inspiré Olivier De Laet (33 ans) au moment de passer à la conduite électrique. Même si la vérité, c’est qu’il a également succombé aux charmes de l’Audi e-tron. L’achat du nouveau véhicule électrique conclut, Olivier, sa femme Stéphanie, ses fils Floris (3,5 ans) et Lars (1 an), ainsi que quelques tonnes de bagages, se sont alors embarqués dans leur premier voyage en direction des vacances. Comme beaucoup de Belges, ce sont les paysages du sud de la France, en particulier vers Saint-Amans-du-Pech près d’Agen, qui les ont attirés… Comment s’est déroulé ce premier voyage en voiture électrique ? Voici le récit d’Oli et de sa famille !
Un choix électrique, plusieurs raisons
Rouler en voiture électrique, c’est de plus en plus séduisant. Les modèles sont toujours plus beaux, l’empreinte écologique est favorable et le plaisir reste intact.
Comment avez-vous été convaincu à passer dans le monde de la voiture électrique ?
OIi « Je ne suis pas un “écolo”. D’ailleurs, je mange de la viande (rires) ! Mais nous essayons de prendre conscience de notre empreinte carbone. Voilà pourquoi nous avons, par exemple, installé des panneaux solaires. En ce qui concerne la mobilité, je ne comprends pas pourquoi la voiture électrique cartonne en Norvège, mais pas chez nous. Pourtant, je suis convaincu que nous devons abandonner les combustibles fossiles. Pour la planète, pour l’avenir de nos enfants. Quand est arrivé le moment de remplacer notre BMW série 3, je suis tombé amoureux de l’Audi e-tron (<95 kWh). Elle est magnifique ! L’essai routier a été la cerise sur le gâteau… Plus d’embrayage, plus de changement de vitesse, une conduite super douce et tellement silencieuse. Après, il a fallu regarder dans notre portefeuille ! Mais les calculs de mon comptable étaient limpides : compte tenu des primes et avantages fiscaux, la voiture ne coûterait pas beaucoup plus cher par mois que le break A6 avec lequel j’hésitais. Bref, la décision s’est faite très rapidement ! »
Longues distances et itinéraires
Mais quid de l’autonomie et du ravitaillement en carburant ? En moyenne, les Belges parcourent 35 à 40 kilomètres par jour au volant de leur véhicule. Branchée à une borne pendant la nuit, la voiture est donc chargée à 100 % le matin et plus de 90 % de la charge est inutilisée au cours de la journée… Mais les voyages, c’est une autre affaire, qu’Olivier a pu tester sur le terrain… entre Anvers et Agen !
Pour vos vacances, votre choix s’est porté sur Agen, à quelques 1060 kilomètres à vol d’oiseau d’Anvers. Racontez-nous votre parcours…
Oli « Avec des amis, nous avions loué une maison sur place. L’idée était de faire deux arrêts en chemin… D’abord, parce que nous avons des enfants en bas âge, mais aussi parce que nous avions l’intention de faire du voyage, de véritables “vacances”. Le premier arrêt ? À Saint-Hilaire-sur-Puiseaux, où nous avons passé la nuit dans des tentes de safari au bord d’un lac. La seconde étape, c’était dans la belle ville de Limoges. Au cours de la première journée, nous avons roulé 480 km, environ 300 km le lendemain et près de 260 km pour le dernier jour de route. Au retour en Belgique, cela a été différent : nous avons fait une seule longue escale, avec un séjour de cinq jours dans la région de Tours. Cela a donné, 540 km de route pour y arriver et ensuite 575 km pour atteindre Anvers. »
La recharge ? Une question de préparation
Voyager avec des enfants en bas âge rime avec nombreux arrêts, notamment les pauses « pipi ». C’est vrai, que vous conduisiez une voiture électrique, une essence ou un diesel ! Il faut donc en tenir compte au moment des préparatifs… C’est le cas d’Oli, qui a utilisé plusieurs outils pour réaliser une planification détaillée de son itinéraire : A Better Routeplanner pour connaître son chemin ; l’application ENGIE Vianeo. pour trouver les bornes sur sa route ; et une carte de recharge, qui lui permettait de recharger son Audi dans la plupart des stations françaises.
Oli « Sur l’application, vous avez une vision claire des stations de recharge sur votre itinéraire. Vous pouvez en plus filtrer les résultats, afin de voir uniquement les bornes de recharge rapide, qui ont généralement une capacité de 50 kW. En plus de ces stations, il existe des superchargeurs qui, dans le cas de l’e-tron, peuvent fournir une capacité de charge allant jusqu’à 135 kW. Nous avons fait le test des superchargeurs Ionity avant la frontière française : cela nous a pris 12 minutes pour faire le plein, soit juste le temps de boire un café et de faire pipi. Avec ce type de superchargeur, c’est fantastique, car la batterie de l’Audi est entièrement chargée en seulement 45 minutes. Nous avons refait le plein juste avant Paris, entre autres parce que Lars devait manger son porridge. »
Des haltes pour passer la nuit
Après une belle journée de route, la première étape du voyage était prévue à Saint-Hilaire-sur-Puiseaux, afin de passer la nuit dans des tentes de safari au bord d’un lac. Ensuite, deuxième halte du côté de Limoges.
Comment se sont déroulées les étapes sur la route ?
Oli « Avant les vacances, j’ai évidemment vérifié que le lieu permettait de brancher la voiture au courant. C’était bien le cas, une fois sur place ! Le lendemain, nous ne sommes repartis que l’après-midi, avec l’Audi chargée à 100 %. À 60 km de Limoges, un nouvel arrêt nourriture et toilettes dans une station superchargeur Ionity. Comme il y a en général quatre ou cinq bornes, c’est hyper pratique. Pendant notre deuxième nuit, du côté de Limoges, nous n’avons pas rechargé. Mais nous avions encore 350 km d’autonomie, à condition de conduire tranquillement. Pour éviter toute panne sèche, nous avons quand même fait le plein à mi-chemin de notre destination, vers Saint-Amans-du-Pech. Un premier voyage électrique, c’est tout un apprentissage, nous avons donc choisi d’être très prudents. »
Retour d’expérience final
Cela ne s’est pas produit, car vous avez été prudents. Mais que faire en cas de « panne sèche » ?
Oli « La réalité, c’est qu’on n’arrive jamais à vide. Bien entendu, il faut être préparé et prévoir toujours une marge de sécurité. Quoi qu’il en soit, il faut toujours prévoir des arrêts, donc des occasions pour recharger. D’autant plus qu’il vaut mieux ne pas conduire jusqu’à ce que le véhicule soit “à sec”, mais c’est pareil pour les véhicules thermiques. »
Vous n’avez rencontré aucun problème au moment de recharger votre voiture ?
Oli « Ce qui peut aussi arriver, c’est qu’une station de recharge soit déjà occupée ? Heureusement, vous pouvez le voir sur votre application. La borne peut également être défaillante… C’est pourquoi j’avais toujours en tête des plans B pour recharger la voiture. Ce qui nous est arrivé pendant le voyage, c’est un blocage de la connexion électrique. J’ai appelé Audi, qui m’a conseillé de déconnecter le câble en utilisant un système manuel sous le capot. Mais cela n’a pas marché, alors j’ai contacté le fournisseur de la station de recharge pour savoir ce qu’il se passait. À cause de la chaleur, il y avait un dysfonctionnement général de la charge, qui a été résolu rapidement. Mais si cela n’avait pas été possible et qu’on ne pouvait plus bouger, alors on peut toujours faire appel à l’assistance Audi : ils vous transportent gratuitement jusqu’à la borne de recharge la plus proche, en moins d’une demi-heure ! »
Vous avez bouclé votre voyage, quel est votre sentiment général ?
« Victoire ! (rires) Comme il n’y a pas encore beaucoup de voitures électriques sur la route, cela donne parfois lieu à des conversations amusantes dans les stations de recharge. Vous pouvez échanger des expériences, des conseils, etc. Cela donne un petit goût spécial au voyage. Je sais que certains contrats de leasing offrent la possibilité d’échanger sa voiture électrique contre un modèle diesel, juste pour l’été. Un conseil : ne le faites pas ! »
Les 6 conseils d’Oli pour les nouveaux e-voyageurs
- Préparez bien votre voyage, surtout la première fois, afin de partir l’esprit tranquille. Déjà sur le chemin du retour, vous serez plus confiant !
- Prévoyez toujours une marge suffisante en matière d’autonomie, afin de ne pas rouler jusqu’à ce que le réservoir soit presque vide.
- N’oubliez pas : quoi qu’il arrive, vous allez devoir vous arrêter sur la route (surtout avec les enfants).
- Deux arrêts d’une demi-heure valent mieux qu’une étape d’une heure, alors profitez de ces haltes : le trajet, c’est déjà les vacances !
- Pour maximiser votre autonomie, mieux vaut maitriser votre consommation, donc rouler lentement, plutôt à 110 qu’à 130 km/h.
- Choisissez une bonne application et un fournisseur de charge comme ENGIE, capable de couvrir de nombreux points de charge et réseaux.