Biodiversité : 5 actions positives pour le « vivant »

Notre planète est peuplée des millions d’espèces et d’écosystèmes différents. Animaux, végétaux ou champignons, la biodiversité est d’une richesse prodigieuse. Pour lutter contre les menaces et aider à préserver le vivant, chaque initiative compte…
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Eva
02/01/2023 |
Comment protéger la biodiversité

8,7 millions ! À ce jour, c’est l’estimation la plus précise du nombre d’espèces sur Terre, dont près de 80 % sur la terre ferme et le reste en milieu aquatique. Mais ce chiffre serait beaucoup plus élevé, car la majorité du vivant demeure une inconnue pour l’être humain… En effet, les scientifiques n’ont encore répertorié « que » 2 millions d’espèces ! Cela prouve la richesse infinie de la biodiversité, qui désigne toute la variété des formes de vie sur la planète.

Si les scientifiques « comptent » la biodiversité, c’est pour mieux la préserver, car elle est menacée par les activités humaines et s’appauvrit d’année en année à un rythme sans précédent. Les principales menaces ? De la destruction des habitats à la surpêche, en passant par la déforestation ; la pollution de l’eau, des sols et de l’air ; l’introduction d’espèces envahissantes ; et évidemment le changement climatique

La préservation de la biodiversité est donc un enjeu essentiel, qui nous concerne tous, car les sociétés humaines dépendent de la diversité du vivant et des « services » qu’il nous rend. Voilà pourquoi chaque action compte ! Découvrez des initiatives inspirantes et positives en faveur de la biodiversité, initiées avec le soutien d’ENGIE.

1. Un « ascenseur » à poissons

Depuis 50 ans, la centrale par pompage-turbinage de Coo occupe une place centrale dans notre mix énergétique. Avec sa capacité de 1080 MW, prochainement portée à 1159 MW, elle occupe une place de choix dans le défi de la transition énergétique. Véritable batterie géante, elle permet de compenser l’intermittence intrinsèque des énergies renouvelables, en stockant l’énergie éolienne et solaire. 

Désormais, le site est aussi un partenaire de la biodiversité et de la faune aquatique locale… En effet, suite à la construction de la centrale dans les années 70, la cascade de Coo était devenue un obstacle pour les poissons, empêchés d’effectuer leur migration en amont. C’est maintenant de l’histoire ancienne, grâce à un projet « d’ascenseur » à poissons, suivi par des scientifiques de l’ULiège et financé par ENGIE. Un système de passe de 15 mètres de haut permet aux espèces de circuler en liberté sur l’Amblève. 

La passe à poissons de Coo

Comment ça marche ? La passe, une sorte de cage, attrape les poissons au pied de la cascade ; ils sont ensuite remontés dans des bassines en amont. Un petit manège, organisé deux à trois fois par semaine, qui permet aux espèces, restées en aval depuis plus de 50 ans, de repeupler la rivière. Barbeaux et autres vairons sont maintenant observés, identifiés et suivis de près par les chercheurs liégeois, en collaboration avec les pêcheurs locaux. Une nouvelle ère de voyages et d’échanges écologiques est ouverte pour les poissons de l’Amblève…

2. Un « haut-parleur » à chauve-souris

Leader de la transition zéro carbone, ENGIE entend innover et développer ses activités en limitant au maximum les nuisances de celles-ci sur les riverains et l’environnement. C’est le cas des éoliennes… En raison de la chaleur émise, ces grandes turbines sont des repères à insectes, donc un territoire de chasse propice pour les chauves-souris. Conséquence : les éoliennes attirent ces mammifères nocturnes, qui prennent alors le risque d’être percutés par les pâles ou de subir les turbulences. Malgré les normes préventives de mises à l’arrêt des éoliennes, d’autres solutions étaient nécessaires pour mieux protéger les chauves-souris, une espèce d’un grand intérêt biologique.

C’est chose faite, grâce à un projet pilote de « bouclier » à ultrasons, installé au cœur du parc éolien de Modave. Cette première européenne, fruit de tests menés aux États-Unis, a permis d’installer cinq haut-parleurs à ultrasons dans les éoliennes. Ce système crée une barrière sonore dans la zone de danger, autour des pâles, et repousse ainsi les chauves-souris hors de danger. Des caméras infrarouges permettent aussi de détecter la présence des mammifères et la mise à l’arrêt opportune de la turbine. Ce dispositif innovant, en phase d’évaluation, pourrait être complété par des micros, afin d’encore mieux repérer et identifier les espèces présentes. En cas de succès, cette solution pourrait être développée dans d’autres parcs éoliens d’ENGIE.

3. Les nids de faucons pèlerins

Depuis une quinzaine d’années, les faucons pèlerins sont de retour dans nos contrées. Une excellente nouvelle pour l’animal le plus rapide du monde, capable d’atteindre les 400 km/h ! Pourtant, ce n’était pas gagné… Pesticides et autres produits chimiques avaient eu raison de ces robustes rapaces, intoxiqués et pratiquement exterminés en Europe. Grâce aux efforts de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, via l’initiative Faucons pour tous, et les nombreux soutiens, dont ceux de la fondation ENGIE, le faucon pèlerin est bel et bien de retour !

Les nids à faucons pèlerins

Habitués à se nicher sur les falaises de la Meuse, ces rapaces se sont mis à nidifier en ville, notamment au sommet de la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. Grâce à un partenariat solide, la fondation ENGIE a contribué à mettre sur pied des campagnes de sensibilisation et à installer des caméras dans les nids en milieu urbain : du Solbosch à Ixelles à l’église Saint-Job à Uccle, en passant par la maison communale de Woluwe-Saint-Pierre. Mais aussi au sommet des tours de refroidissement des centrales de Doel, Tihange, Amercœur et Drogenbos. Une façon unique d’assister en direct à la naissance des fauconneaux, symbole de la préservation de cette espèce de faucons !

4. Un nouvel espace de biodiversité

Depuis quelques années déjà, ENGIE a entrepris un chantier unique en Europe : la transformation du terril du Hénâ en un nouvel espace de biodiversité. Cet ancien site industriel, situé à proximité de Liège, est composé de plus de 2,33 millions de tonnes de cendres, issues de la combustion du charbon, entre 1952 et 2016. Un projet de réhabilitation ambitieux, qui illustre l’engagement environnemental d’ENGIE.

Ce chantier de revalorisation de l’ancienne zone industrielle a déjà permis d’évacuer plus de 940 000 tonnes de cendres. Grâce à un accord avec les cimentiers, les cendres du terril ont également droit à une deuxième vie, puisqu’elles sont recyclées. À l’issue du chantier, qui devrait durer jusqu’en 2029, le site aura retrouvé son aspect d’origine et redeviendra un espace vert riche en biodiversité.

Former les nouvelles générations aux enjeux de la biodiversité

5. Planter des « graines » pour l’avenir

En parallèle de ces projets en faveur du vivant, la Fondation ENGIE soutient des initiatives de sensibilisation des jeunes notamment aux enjeux de la biodiversité. Par exemple, au travers de l’association Odyssée, spécialisée dans l’accrochage scolaire, qui propose des ateliers sur l’environnement, le développement durable et la citoyenneté mondiale aux élèves de 150 écoles secondaires. Le but ? Convaincre la nouvelle génération de son rôle clé pour l’avenir de notre planète et ainsi agir sur leur motivation dans leur parcours scolaire. Au total, près de 2 000 jeunes seront formés !

Un autre projet, mené par Goodplanet Belgium, permettra également d’essaimer la prise de conscience dans les écoles. Pendant un an, dix jeunes seront formés pour devenir des ambassadeurs du climat. Après leur formation,, ils agiront au sein de leur établissement scolaire et en-dehors pour partager les connaissances acquises et sensibiliser tous les élèves à l’action climatique.